je tombe sur la page de paris internationale, on l'avait déjà vu il y a un moment en visio, mais je n'avais pas vraiment pris le temps,
alors je cherche à voyager à travers cette interface qui me paraît assez lointaine,

s'adapter aux lieux, un peu comme les œuvres le font cette année en s'installant dans une ancienne supérette
un peu de jeunesse, de la solidarité et de l'inclusivité
une foires internationales plus dynamique
rassemblement de multiples galeries venues de 14 pays
elle permet de mettre en avant des artistes émergent.e.s autant que confirmé.e.s

(déconstruction des codes des foires d'art traditionnel)
autogérée et associative
cet artiste britannique oriente ses pratiques vers la sculpture, l'installation, le dessin, ou encore le son

des champignons colorés sont parsemés dans l'espace ils poussent sur des morceaux de papiers ou sur des souches de pain brulé, fait de plâtre, de mastic ou de résines et recouvert avec parcimonie de peinture à l'huile, comme s'il cherchait à imiter le réel pourtant une forme de vie émerge de ces objets

d'un autre coté, des sculptures en résine et des objets récupérés, des détritus qui interrogent la frontière entre imaginaire et réalité,
ce qui est habituellement mis de coté et oublié est alors mis en avant

je me dit peut être que j'ai choisis hamish pearsh parce ce que j'ai été attiré par l'aspect naturel des champignons de la photo que j'ai vu en premier
j'ai l'impression que j'aimerais trouver des artistes desquels je pourrais rapprocher mon travail d'une certaine façon
hamish pearsh
paris internationale
je reporte toujours à plus tard, les sites présentés ne me paraissent pas très intuitifs, surplus d'informations
je clique sans cesse d'une page à une autre sans grande conviction,
je choisis une galerie parmi les liens
( des champignons, des galeries souterraines ou en plein air)
mushrooms, the art, design and future of fungi at somerset house, London, 2020
atelier w

l'atelier est un espace de travail autant qu'un espace d'accrochage et chaque artiste propose une pratique qui se différencie des autres, ce qui permet de rendre dynamique le collectif

à la supérette, résidence d'artistes

on vient regarder les accrochages,
on recherche,
on collectionne,
on expérimente
puis on participe aussi,
on emprunte une œuvre,
on la rapporte,
on en fait quelque chose d'autre,
elle change en fonction du lieu dans lequel elle est,
on crée quelque chose de nouveau

un peu entre une

et un
un lieu de rencontre des œuvres, de prêts et d'échanges de celles ci,
j'aime bien l'idée d'un lieu alternatif, dans lequel on pense et on requestionne l'art différemment

bibliothèque
[ artothèque ]
musée,
charlotte heninger
sa pratique intervient après l'observation et la recherche, notamment son voyage à l'etna qui l'a conduit à s’intéresser au volcanisme,

elle invente d'autres manières de mêler les écosystèmes pour mieux comprendre la disparition des espèces et la création de nouvelles entités, proche des serpent, des champignons ou des volcans, à travers l'utilisation de vidéos, d'installation, de bandes son, ou même d'odeur

d'après elle, les catastrophes, accentuées par les activités humaines, conduisent constamment à une forme de de vie renouvelée

son travail m'interpelle car il est proche des sujets sur lesquels je me questionne, la vie est au centre de ses expérimentation,

écoféminisme, sciences du vivant et anticipation
( je me perds parmi les pages, tout est particulièrement artificiel pour moi, jusque dans les travaux artistiques, comme si tout était recrée, factice, déjà préfabriqué, que rien n'existait )
la supérette, je suis des liens,
je vais sur instagram, changement de format
je parcours les images bien trop rapidement, c'est sûrement ce que l'on nous incite à faire d'ailleurs, une image m'interpelle, peut être est ce parce ce que c'est la seule à travers laquelle j'arrive à percevoir un peu de vivant, charlotte henninger
écrire pour écrire, rechercher quelque chose dont on ne sait quel est le but, copier, s'approprier
en dehors des limites du lac futur,
charlotte heninger
charlotte heninger est partie d'un fanzine coécrit avec laëticia toulout, commissaire de l'exposition,
à propos d'une anticipation,
de réincarnation des espèces,
et de colonies de serpents
à laquelle on ajouterais une touche de science fiction

d'ici quelques dizaines d'années, le champignon parasite candida auris pourrait coloniser la terre,
il présente un risque de contamination planétaire,
car à ce jour il résiste à tous les médicaments existants,
il prendrait alors le dessus sur les autres espèces,
seule l'explosion du volcan kilauea à hawaï permettrait de stopper le champignons,
la destruction entraîne la création et inversement

la couleur orange de l’installation nous plonge dans les cendres du volcan,
près du lac de lave du kilauea à hawaï, le lac futur

en dehors, les frontières entre les espèces deviennent de plus en plus floues, on parlerait désormais davantage en terme d'entités et de nouvelles formes de vies apparaitraient alors





ère des volcans et anthropocène à la fois
toutes les espèces vivraient dans un monde uni post apocalyptique

des peaux sculptent le sol, parmi elles on retrouve graines, feuilles, pétales ou encore noyaux que l'on nomme afin de nous rendre plus proches d'elles
candida auris
images et projection du champignon candida auris
collaboration avec sidonie boiron
une ambiance artificielle ressort de l'éclairage solaire
des suspensions dans l'espace,
des matériaux mous qui coulent ou collent,
des débris de végétaux,
des morceaux de métaux,
tout paraît à la fois vivant et immobile,
j'imagine le jeu de mouvements
des suspensions légères et fragiles qui font échos aux fragments au sol et sur les murs
« La vie c’est un peu comme une épidémie aussi, une fois qu’elle est là on ne peut plus s’en débarrasser. »
charlotte heninger
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
candida auris
du 18 au 25/06/2019
atelier w pantin
cela me plairait de réaliser un travail proche de celui ci car j'apprécie utiliser des matériaux naturels, des bouts de végétaux séchés que je trouve au bord des chemins lors des mes promenades et je pense qu'il est intéressant de lier le récit et l’installation afin que les deux se complètent,

je suis également attirée par l'aspect scientifique et écologique du projet

j’essaierais probablement d'y ajouter quelques éléments qui puissent activer le vivant afin de donner un aspect changeant au fil du temps, comme pour poursuivre l'évolution de la fiction
maggie madden
elle collecte des matériaux avec lesquels elles forme des sculptures fragiles et fines, faites de fils électriques, ou câbles téléphoniques avec lesquels elle crée des dessins en volume

elle utilise aussi des sac en plastique de toutes tailles et couleurs et joue avec la transparence de ceux ci et les assemble en portant un intérêt particulier aux qualités esthétiques

derrière l'aspect volatils et délicats de ce sacs, il y a la preuve de la résistance face au temps et par conséquents l'impact destructeur de la société de consommation dans différents pays et continents

l'adaptabilité et la manières dont un matériaux agit sur un autre sont étudiées de façon à ce qu'ils créent un tension et impactent chaque partie des œuvres
a great expanse,
sacs plastique, sac biodégradable, papier bulle, ruban adhésif, ruban adhésif marron, bois,
200cm high x 350cm
installé à the dock, leitrim, juillet 2014
galerie mother's tankstation
transparence
champignons
j'arrose mes boutures
couleurs végétales
accueil
(mots)
émilie fayet
fabrique des encres végétales à partir de plantes tinctoriales, destinées à être sérigraphiées,
stage avec michel garcia

travaille à marseille
studio fotokino
michel garcia
couleur garance
association couleur garance
jardin des plantes tinctoriales à lauris
création de teintures, peintures et encres végétales
pigments
les concasseurs
sylvain descazot et mathieu lautrédoux sont des graphistes qui questionnent les territoires à travers l'utilisation des matières organiques et l'exploitent ensuite à travers la sérigraphie
cartographie
création d'encres = pigments + amidon de riz
charlotte gautier van tour
des choses
cools
vidéo